La dictée aux urgences

Ce matin-là, comme tous les matins, Garance se promenait le long de la plage déserte avec son papa et son frère. Elle ramassait de beaux coquillages dont elle ferait colliers et bracelets. Tout à coup, son regard fut attiré par une bouteille posée sur un tas d’algues fraîches. Des bouteilles, il y en a sur les plages, malheureusement beaucoup trop. De ces anonymes bouteilles en plastique qui se laissent porter par le vent, les vagues et que rien ne peut détruire. Mais cette bouteille-là était si différente ! C'était une bouteille de verre brun roux, encore fermée par un bouchon scellé. Certes, elle était bien peu engageante, recouverte d’algues et de concrétions. Bien des gens seraient passés à côté sans lui prêter attention. Mais voilà, malgré les injonctions de son papa qui assimilait la bouteille à un vieux détritus, cette bouteille intriguait Garance. Assurément, ce n’était pas une bouteille ordinaire… Du bout de sa botte, Garance la dégagea de son tapis d’algues et la fit rouler sur le sable. Elle se hasarda même à la frotter un peu pour la nettoyer, réussissant, par endroits, à redonner transparence au verre qui la composait.

C'est alors que Garance aperçut un étrange objet à l’intérieur de la bouteille, comme un de ces colliers de coquillages qu'elle fabriquait et ce qui lui sembla être un petit morceau de papier. Mais voilà, impossible de sortir ce qui était enfermé. L’orifice de la bouteille était bel et bien clos. Pas moyen de l’ouvrir seule.
C'est encore incrédule que le papa de Garance accepta de faire sauter la cire du goulot pour ouvrir cette bouteille. Puisque cela faisait plaisir à sa fille, elle se rendrait bien vite compte qu’il ne s’agissait que d’une vieille bouteille, ballottée par les flots et rejetée sur cette plage par une marée un peu forte.

Aussi quelle ne fut pas leur surprise à tous trois de découvrir, dans la bouteille, un beau collier fait de coquillages, de brins de corail et un dessin naïf, un dessin d’enfant : une île avec des palmiers portant ces quelques mots :

« Pour celle qui deviendra mon amie lointaine.
Va ma belle bouteille, parcours mers et océans,
Va chercher mon amie.
Je sais qu'elle m'attend.
Maeva
Mon adresse : VAIPAEE, île de UA-HUKA Polynésie Française Océan Pacifique

Ainsi cette vaillante bouteille avait bien parcouru mers et océans, simplement pour porter son message et remplir la mission que lui avait confiée une petite fille. Défiant tous les courants, elle avait contourné l’Afrique, s’était retrouvée prisonnière d’un filet de pêche au Gabon. Rejetée à la mer, elle était venue s’échouer sur une plage du Cap Vert, avant d’être reprise par une vague, de nouveau propulsée jusqu’aux Canaries, puis poussée le long de la côte portugaise. C'est à la faveur d’une violente tempête qu’elle était parvenue jusqu’à cette longue plage de Bretagne. Elle en avait vu des pays, elle en avait croisé des bateaux de toute(s) sorte(s), de gros paquebots, de sinistres tankers, de beaux voiliers aux ailes déployées. Souvent il lui avait semblé que sa course folle allait s’arrêter. Mais voilà qu’aujourd’hui, une jolie petite fille lui signifiait qu’elle ne s'était pas donné tout ce mal pour rien. Cette jolie petite fille aux yeux bleus comme l’océan qui déjà avait mis le beau collier autour de son cou allait répondre au message apporté.

Et c'est ainsi qu’un jour, une vieille dame du nom de Maeva, aux yeux remplis de lumière, reçut avec étonnement une lettre avec un timbre de France et, sur l’enveloppe :

Au dos de l’enveloppe, une adresse parisienne et, dans l’enveloppe, elle découvrit la photographie d’une jolie petite fille aux yeux aussi bleus que ceux de Maeva, en compagnie de son grand frère, accompagnée d’une belle carte postale de Paris où elle put lire ces mots :

« Pour Maeva , mon amie lointaine, merci pour le beau collier. Je t’embrasse, à bientôt.
Garance. »

Dire l’émotion de Maeva lorsqu’elle se revit petite fille, confiant à la mer ses rêves et sa précieuse bouteille. Les années avaient passé depuis ce jour où elle avait vu sa bouteille s’éloigner du rivage.

Elle avait grandi sur son île, épousé un pêcheur, un ami d’enfance avec lequel elle jouait sur la plage, donné naissance à plusieurs enfants sans jamais quitter le petit port de Vaipaee. Elle avait, depuis longtemps, oublié son espoir d’avoir une amie lointaine, une amie de l’autre côté de la terre. Et voilà qu’aujourd’hui le rêve devenait réalité. Certes, les cheveux de Maeva avaient blanchi mais, après tout, une vieille dame pouvait toujours être l’amie d’une petite fille. La photographie de Garance et de son frère rejoignit très vite celle(s) de ses petits-enfants, affichées sur le mur et son impatience de la rencontrer était grande.

Il est aisé de deviner la suite de cette belle histoire. Garance, son frère Arthur et de ses parents ont pris l'avion pour cette île lointaine du Pacifique. Quarante ans après, Maeva aperçoit parmi la foule des passagers qui descendent de l’avion une tache brun roux, sa bouteille, brandie par une petite fille aux yeux bleu pervenche, son amie.

Cette batterie de soins terminée, vous pouvez aborder la suite du traitement sur la page "suite du traitement"
=>

Une gélule à chaque repas!!!

Ce (c')ou-bien Se (s') ? TRAITEMENT D'URGENCE : Remplacez par celui-là ou répérez si "ce" est devant un nom, dans ce cas, il s'écrit avec un "c". S'il est placé devant un verbe, on l'écrira "se" "Ce matin, je me suis réveillé trop tôt. " celui-là... Elle se promenait ==> "se" ne peut s'écrire que devant un verbe!!!... Attention au piège de la négation de "c'était" --> "ce n'était pas". Bien que devant un verbe, écrire "ce".

Sirop à prendre régulièrement

la, là, ou-bien l'a(s)
TRAITEMENT D'URGENCE 1. Si vous pouvez remplacer ce mot par « les », c'est alors « la »,qu'il s'agisse de l'article ou du pronom personnel :
« La vache, il la mène au pâturage. » « Les vaches, il les mène au pâturage . » 2. Si vous pouvez remplacer ce mot par « l'avais » ou « l'avait »,il faut écrire « l'as » ou « l'a » en fonction du sujet : « Tu l'as dit. » => Tu l'avais dit. « Il l'a entendu. » => Il l'avait entendu. 3. Sinon, il ne vous reste plus que « là » qui marque le lieu ou renforce un démonstratif : « Ici ou là, cet homme-là ».

Une pilule à prendre régulièrement

tout ou-bien tous ? TRAITEMENT D'URGENCE ::
En principe, TOUT s'accorde avec le nom ou le pronom placé devant lui : TOUT placé devant un mot au singulier s'écrit "tout"
Tout placé devant un nom au pluriel s'écrit "tous". Posez la question combien de ?
"J'y penserai tout le temps, tous les jours"
Méfiez-vous ! si "TOUT" peut être remplacé par « tout-à- fait », c'est alors un adverbe invariable !
«Les marins sont "tout" heureux de leur pêche.»

Traitement complet :
Tout peut être un « adjectif », un « pronom », un « adverbe »
1. Il est « adjectif » donc variable lorsqu'il se rapporte à un nom ou à un pronom :
« tous mes professeurs » « toute » la classe « tous ceux-là » « toutes » les leçons »
2. Il est « pronom » donc variable lorsqu'il représente un nom exprimé dans une proposition précédente.
« Les élèves sont maintenant en classe, tous écoutent le professeur » (tous les élèves).
3. Il est « adverbe » quand il a le sens de « tout-à-fait »
Il est alors invariable (sauf devant un nom féminin commençant par une consonne ou un « h » aspiré).
« Les enfants sont « tout » joyeux en voyant cette petite « toute » tremblante et « toute » honteuse.»

En gélule, en sirop ou par injection : traitement indispensable

Le pluriel des noms

TRAITEMENT D'URGENCE : Posez la question « Combien de… ? » pour savoir si le nom est singulier ou pluriel.

LA RÈGLE : On forme le pluriel des noms en ajoutant un « s » à leur écriture au singulier.
« Les enfants vont à l'école. » ==> Combien d'enfants ? ==> « Plusieurs »,donc pluriel en « …s ».
« Plusieurs élèves sont punis. ==> Combien d'élèves ? ==> « Plusieurs » donc pluriel en « …s ».

ATTENTION : Cette règle souffre des exceptions avec certaines terminaisons de mots qui forment leur pluriel en « x » ( …au, …eu, …ou, …al, …ail).

PIQURE DE RAPPEL : Pour que le vaccin "pluriel des noms" puisse agir !!!

Le pluriel des noms

RAPPEL DU TRAITEMENT: Posez la question « Combien de… ? » pour savoir si le nom est singulier ou pluriel.

Traitement à prendre en perfusion permanente

…er, …ait …ez ou-bien …é,( …ée, …és, …ées) ?

TRAITEMENT D'URGENCE : Remplacez le verbe douteux par le verbe vendre et la solution sera immédiate :

vendre => …er. - infinitif (Deux verbes qui se suivent, le deuxième se met à l'infinitif (…er)

vendu =>… é (…ée,… és, …ées). - Participe passé : accordez (Qui ?, Combien ?)

vendait =>…ais, (ait, ...ions, ...iez, ...aient).- imparfait :Conjuguez! : Posez la question (Qui-est-ce qui ? )

vendez => …ez . - Impératif

« Il faut fermer la porte » (il faut vendre la porte) (deux verbes se suivent : faut fermer)
« La porte a été fermée » (La porte a été vendue) (« La » => accord au féminin ...ée)
« Mahé fermait la porte » (Il vendait la porte)
« Fermez la porte ! » (vendez la porte !)
Attention !!! Le sujet peut-être très éloigné : « la mer, toute de bleu vêtue, se préparait à la tempête. » Qui-est-ce qui se préparait ? (la mer : 3ème personne du singulier, …ait)

Une cuillère de sirop

L'imparfait

TRAITEMENT D'URGENCE :
Remplacez le mot par le verbe "vendre". Si vous avez trouvé "vendait", c'est l'imparfait, un temps qui indique le passé.
==> Pour accorder le verbe, poser ensuite la question « Qui-est-ce-qui ? » et accordez en fonction du sujet trouvé, quelle que soit sa position dans la phrase.
« Mahé tirait à la carabine » Mahé « vendait » ==> imparfait ==>Qui-est-ce-qui tirait ? Mahé ==> accordez avec la 3ème personne du singulier (il) ==>…ait
En supplément, une petite pilule indispensable :
Les terminaisons, pour les trois groupes, sont : …ais, …ais, …ait, …ions, …iez, …aient.
En ce qui concerne les verbes du 2ème groupe : …issais, …issais, …issait, …issions, …issiez, …issaient

PIQURE DE RAPPEL : L'imparfait
Remplacez le mot par le verbe "vendre". Si vous avez trouvé "vendait", c'est l'imparfait, un temps qui indique le passé.
==> Pour accorder le verbe, poser ensuite la question « Qui-est-ce-qui ? » et accordez en fonction du sujet trouvé, quelle que soit sa position dans la phrase.

PIQURE DE RAPPEL : …er, …ait …ez ou-bien …é, ( …ée, …és, …ées) ?
Remplacez le verbe douteux par le verbe vendre et la solution sera immédiate :

Une pilule à prendre régulièrement

son ou-bien sont

TRAITEMENT D'URGENCE : Si on peut remplacer le mot par « ses » ou par « le sien », écrire : « son » (adjectif possessif).
« Garance aime son chat (ses chats) ».
Si ça ne fonctionne pas,remplacer le mot par « étaient » et écrire : « sont » qui correspond alors au verbe « être »
« Arthur et Garance sont à la plage » ==> Arthur et Garance étaient…

Une gélule indispensable

et ou-bien est

TRAITEMENT D'URGENCE :
=> Remplacez le mot par « était ». C'est alors le verbe « être » écrire "est"
=> ou remplacez par « et puis » ou « et aussi » écrite alors "et".
« Mathis et Mahé sont sortis » ==>Mathis et puis Mahé)
« Le moineau n'est pas une fleur » ==> n'était pas une fleur)

Un petit comprimé

Le pluriel des mots en ...eau ou ...au

TRAITEMENT D'URGENCE :
Les noms et adjectifs en "...au" et "...eau" forment le pluriel en "x" (Un bureau, des bureaux. Un flûtiau, des flûtiaux) sauf : "landaus et sarraus".

Une petite gélule

...a ou ...à

TRAITEMENT D'URGENCE :
Remplacez le mot par « avait » : « a »sans accent correspond au verbe avoir.
sinon : écrire « à » avec accent (préposition).
« Manon a une belle robe » (Manon avait…)
« La bouteille à la mer » (avait ne fonctionne pas)

Un comprimé à prendre régulièrement

L'accord du "participe passé" avec l'auxiliaire "être"

Le plus simple des accords… en principe…
Le participe passé, conjugué avec l'auxiliaire « être », s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe : « Mes amis sont venus à mon anniversaire ».

TRAITEMENT D'URGENCE :

1. S'il s'agit d'un verbe du premier groupe, remplacez le par "vendu" pour être certain de sa terminaison en "é".
2. Pour ne pas se tromper dans l'accord et repérer le sujet, pensez à poser la question clef : "Qui-est-ce qui ?"

"Manon,sa gentille camarade de classe, est invitée chez son amie." => Qui-est-ce qui est invitée? => Manon =>féminin singulier => invitée.

Un gros comprimé à avaler difficilement

L'accord du "participe passé" avec l'auxiliaire "avoir"

Le participe passé, conjugué avec l'auxiliaire « avoir », s'accorde en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier, pluriel) avec le Complément d'Objet Direct (COD) si celui-ci est placé avant.
Ces fleurs, je les ai coupées. J'ai coupé quoi ?=> ces fleurs (les) => COD placé avant => accord
Cette lettre, il l'a écrite. Il a écritquoi ? => cette lettre => COD placé avant => accord
Mais attention : pas d'accord si le COD est placé après :
« Ils ont coupé ces fleurs » Ils ont coupé quoi ? => ces fleurs => COD placé après => pas d'accord

TRAITEMENT D'URGENCE :

Posez la question QUOI ? (ou QUI ?) en lisant le participe passé :
"Les années avaient passé depuis ce jour où elle avait terminé ses études." => Les années avaient passé QUOI ? => pas de COD => pas d'accord. elle avait quitté QUOI ? le collège=> COD placé après => pas d'accord => passé

"Les années qu'elle avait passées au collège restent un excellent souvenir." => Elle avait passé QUOI ? => les années => COD placé avant => accord => passées.

Une pilule qui s'avale de travers

Le participe passé des verbes pronominaux (devancés par "se")

Les verbes pronominaux réfléchis (le sujet fait l'action sur lui-même : Il se lave) ou réciproques (Ils se réconcilient) se conjuguent, au participe passé, essentiellement avec l'auxiliaire être mais Un verbe pronominal réfléchi ou réciproque est assimilé à la règle du verbe avoir.
« Marie s'est blessée à la main » => Elle a blessé QUI ? => elle a blessé qui ? => « se » mis pour elle-même => COD placé avant = accord

Mais :
Marie s'est blessé la main => Elle a blessé QUOI ? => la main : COD placé après, pas d'accord

ATTENTION :

=> S'il n'y a pas d'objet direct le participe est invariable
« Ils se sont succédé » répond à la question « à qui ? » c'est un complément d'objet indirect.= pas d'accord.

TRAITEMENT D'URGENCE :

Avec les verbes pronominaux utilisés avec "être", posez la question QUOI ? (ou QUI ?) en lisant le participe passé :

"Les cousines se sont bien amusées" On ne peut pas poser la question QUI ? => Accord avec le sujet => amusées

Un comprimé indispensable

L'accord des adjectifs (et des participes passés sans auxiliaire être ou avoir)

L'adjectif, qu'il soit épithète, attribut ou en apposition s'accorde en genre et en nombre avec le nom qu'il qualifie.
« J'ai acheté des fleurs merveilleuses ==>Qui sont merveilleuses ? ==> les fleurs(adjectif épithète s'accorde avec fleurs, féminin. pluriel.) »

« De loin, la ville semblait plus belle==>Qui semblait belle ?==> la ville (adjectif attribut, s'accorde avec ville, féminin. singulier.) »
« Affolées, les brebis s'enfuirent. ===>Qui sont affolées ?==> les brebis (participe passé en apposition, s'accorde avec brebis, féminin. pluriel.) »

TRAITEMENT D'URGENCE : Pour savoir que le mot est un adjectif, essayez de le mettre au féminin. (merveilleux => merveilleuse).
Si c'est le cas, en posant la question « QUI EST ? » ou-bien « QUI SONT? » repérez le nom auquel l'adjectif se rapporte et accordez-le !

Une gélule à prendre souvent>

ou ou-bien où ?
TRAITEMENT D'URGENCE : remplacer par le mot par « OU BIEN »
« Ou » peut se remplacer par ou bien
« Où »indique le lieu.
« Jouer ou apprendre ses leçons »(ou bien)
« Je vais où je veux » (dans le lieu)

Un petit comprimé avec un thé...

Peu ou-bien Peut (Peux)

TRAITEMENT D'URGENCE :
1. Remplacez « peu » par « beaucoup » : => peu
« Je bois peu. » => je bois « beaucoup »=> peu
2. « Peut » correspond au verbe pouvoir : remplacez par « pouvait » et accordez selon le sujet (je, tu ou il)
« Il peut le faire ! » (pouvait) ou « Je (tu) peux faire mieux. » (pouvais)

Un petit comprimé avec un thé...

on ou-bien ont

TRAITEMENT D'URGENCE :
« On » veut dire « quelqu'un »,
« Ont » correspond au verbe avoir et peut se remplacer par « avait ».

« On a faim ! » => remplacez par quelqu'un..a faim.).
« Pierre et Martine ont faim ! » => remplacez par avaient faim)

Un petit comprimé avec un thé...

C'est ou-bien S'est (c'était ou-bien s'était)

TRAITEMENT D'URGENCE :
Remplacez le mot par « il est… », « il était… » ou par « cela est ». Dans ce cas, écrire « c'est »
C'est, est généralement suivi d'un nom, d'un déterminant, d'un adjectif ou d'un pronom.
« C'est beau ! => il est… ou cela est beau
« C'est mon chat. => il est… ou cela est mon chat

« se » ou « s' » se place devant un verbe, c'est un pronom personnel.
« Je me suis arrêté, tu t'es arrêté => Il s'est arrêté »

Une petite gélule régulièrement...

Ces ou-bien Ses

TRAITEMENT D'URGENCE :

Remplacez par « le ou les siens ». Dans ce cas écrire « ses ».
« ses » est un déterminant possessif qui correspond à « son »ou « sa », le sien, la sienne, lorsqu'il est au singulier.
« Manon a rangé ses affaires de classe » (les siennes)

« ces » correspond au pluriel de « ce », « cet » ou « cette »
« Ces roses sont fanées » (cette rose).

Une comprimé gélule à avaler définitiveent...

...ent ou bien ...ant

TRAITEMENT D'URGENCE :
==> Essayez de mettre le mot douteux à l'infinitif. Si la transformation a un sens, c'est un verbe, il faut terminer le mot par …ant.
« entrant => entrer » => il faut le terminer par …ant
==> Sinon, c'est un adverbe et il se terminera par …ent.
« Je veux absolument aller voir Arthur ! » : on ne peut pas dire « absolumer » puisqu'il ne se conjugue pas à l'infinitif --> il faut terminer le mot par …ent.

Un comprimé nécessaire...

Le pluriel des mots en ...ail,

TRAITEMENT D'URGENCE :
...ail ==> ...ails
Les mots qui se terminent par « ail » prennent généralement un « s » au pluriel.
un éventail => des éventails,
Attention !!! bail, corail, émail, fermail, soupirail, travail, vantail, et vitrail admettent au pluriel une terminaison en « aux ». "un vitrail" => des vitraux. Il y a également des pluriels irréguliers, qu'il faut connaître : "bétail" dont le pluriel est bestiaux.

Une pilule à prendre de temps à autre...

Le passé simple du verbe auxiliaire "être"

Le passé simple marque une action ancienne mais rapide, contrairement à l'imparfait qui s'utilise pour une action lente

TRAITEMENT D'URGENCE :
Le verbe « être », au passé simple : les terminaisons sont semblables aux verbes du 2ème groupe : "je fus, tu fus, il fut, nous fûmes, vous fûtes, ils furent".

Une gélule quotidienne...

Le présent de l'indicatif

Le présent marque une action qui se passe « aujourd'hui, en ce moment », au moment où on parle « En ce moment, je regarde la télévision » ou ce qui est habituel « Tous les jours, je vérifie mon cartable »

En préalable, posez la question "qui-est-ce qui" pour savoir avec qui le verbe va s'accorder.

TRAITEMENT D'URGENCE :
Le présent de l'indicatif

==> Au présent de l'indicatif, les verbes du 1er groupe se terminent par : …e,…es,…e,…ons,…ez,…ent.
==> les verbes du 2ème groupe se terminent par : …s, …s, …t, …issons, …issez, …isssent
==> les verbes du 3ème groupe se terminent souvent par : …s , …s , …t , …ons, …ez, …ent.

==> Les verbes finissant par …dre (répondre, vendre, prendre…) se terminent par : …ds, …ds, …d ,…ons, …ez, …ent. Mais attention aux verbes en …aindre, …eindre, …oindre « plaindre, peindre, rejoindre.. ». Ils vont perdre leur d ! « Je peins, Aurélie se plaint »…
==> Les verbes vouloir et pouvoir, eux aussi, ont une conjugaison spécifique, ils vont se terminer en : …x, …s, …t, …ons, …ez, …ent.
==> "savoir" se conjugue ainsi : je sais, tu sais, il sait, nous savons, vous savez, ils savent. Seul le radical varie, les terminanisons sont normales.

Un cachet à prise régulière...

Ce, Cet, Cette, Ces

Ce, cet, cette et ces sont des adjectifs démonstratifs.

TRAITEMENT D'URGENCE :

Ils s'accordent en genre et en nombre avec le nom qu'ils accompagnent.
Ce + Nom masculin ==> Ce chien
Cet + Nom masculin commençant par une voyelle ==> Cet arbre
Cette + Nom féminin ==> Cette fille
Ces + Nom pluriel ==> Ces maisons

Ne pas oublier la potion magique...

Problème d'accord

Quarante ans

TRAITEMENT D'URGENCE :

Posez la question COMBIEN ? pour savoir si le nom doit prendre la marque du pluriel.

Ne pas oublier la potion magique...

Qu'elle ou bien Quelle (quel) ?

TRAITEMENT D'URGENCE :

Remplacez par « qu'ils ». Dans ce cas, écrire « qu'elle ».
« La montre qu'elle t'a offerte » (la montre qu'il…)

Sinon, on écrit « quel (s) » au masculin ou « qu'elle (s) » au féminin.
« Quelle heure est-il ? » (ne se remplace pas par qu'il) « Quelle ne fut pas ma surprise...» (ne se remplace pas par qu'il)

Surtout ne pas oublier cette petite pilule...

L'imparfait des auxiliaires être et avoir ?

L'imparfait est un temps du passé

TRAITEMENT D'URGENCE :
==> Pensez à poser la question « Qui-est-ce-qui ? » pour retrouver le sujet et employer le verbe à la bonne personne.

Les terminaisons, pour tous les verbes, sont : …ais, …ais, …ait, …ions, …iez, …aient.

Auxiliaire "être" : j'étais, tu étais, il était, nous étions, vous étiez, ils étaient.

Astuce : "c'est", "c'était" , "ce fut", "ce sera", se conjuguent toujours à la 3ème personne du singulier (il)

Auxiliaire "avoir" : j'avais, tu avais, il avait, nous avions, vous aviez, ils avaient

ATTENTION !!! PIQURE DE RAPPEL :

L'imparfait des auxiliaires être et avoir ?

=> Pensez à poser la question « Qui-est-ce-qui ? » pour retrouver le sujet et employer le verbe à la bonne personne.

Les terminaisons, pour tous les verbes, sont : …ais, …ais, …ait, …ions, …iez, …aient.

Surtout ne pas oublier cette petite gélule...

Pluriel des adjectifs en « …ous » ou-bien ...oux ?

Si l'adjectif se termine par un « …x », son féminin se terminera souvent par « …sse »

TRAITEMENT D'URGENCE :
Mettez le mot au féminin
« Les écureuils sont « roux » ==> peut se remplacer par « rousse » ==> terminaison en « …x »
« Les caramels sont mous » ==> Mou : pas de féminin de l'adjectif en « …sse », terminaison du pluriel «… s » (ne pas confondre avec le nom commun « la mousse de savon »)

Une petite pilule ...

Leur ou-bien ...Leurs ?

« Leur » pronom personnel est placé immédiatement devant ou derrière un verbe.

TRAITEMENT D'URGENCE :

1. Posez la question « à qui ? ». Si la réponse est « à eux ou à elles », « leur » est invariable et ne prend jamais de « S ». C'est le pluriel de « lui »,
« Ces poussins ont faim, je leur donne des graines ». je donne à qui ? => Aux poussins (à eux) => « leur » invariable.

2. « Leur » « Leurs » accompagnent un nom,
Si « Leur » et « leurs », peuvent être remplacés par « ce » « cette » « ces », ou « son » et « ses » ils s'accordent en fonction du nombre d'objets. (posez la question "COMBIEN ?")
« Demande aux enfants de mettre leur ballon, leurs patins à l'abri »
« Demande aux enfants de mettre ce ballon, ces patins à l'abri »

« Leur » et « leurs » ne prendront jamais la marque du féminin.

Un petit comprimé à ne pas oubliert...

Le pluriel des adjectifs de couleur

Règle générale : les adjectifs de couleur s'accordent en genre et en nombre avec le nom.
« des fleurs blanches, des pantalons rouges »

TRAITEMENT D'URGENCE :
Exception N°1 : le nom employé comme adjectif de couleur reste invariable.
« des yeux pervenche ; des jupes marron avec des motifs orange »
Attention : sauf : rose, fauve, pourpre, mauve : « des chaussures roses. »

Exception N°2 : Si l'adjectif est composé, il reste invariable.
« Des chaussettes rouge-cerise, des robes bleu clair, des chapeaux jaune foncé, des yeux bleu océan ».

Une petite gélule de temps à autre...

Ami ou amie ??

"Ami " est un nom commun mais il prend la marque du féminin.

TRAITEMENT D'URGENCE :
Ne pas oublier : un ami, une amie

Un petit comprimé de temps à autre...

CERTES

« Certes, jamais, depuis, longtemps, toujours » sont invariables et s'écrivent toujours avec un « s ».

TRAITEMENT D'URGENCE : Mémoriser

« Certes, jamais, depuis, longtemps, sortent toujours avec leur "S" !!! »

Une gélule indispensable...

Le CONDITIONNEL

Ce mode présente l'action affirmativecomme étant éventuelle, réalisable mais incertaine. Il sert, comme son nom l'indique, à exprimer une condition, un conseil, une demande ou une action de l'ordre de l'imaginaire et soumise à une condition marquée par « si » ou « s’il » (même sous-entendu). Il se conjugue au présent ou au passé.

TRAITEMENT D'URGENCE : :« si » est souvent présent ou sous-entendu dans la phrase. Le conditionnel se conjugue comme le futur mais avec les terminaisons de l'imparfait !!!
On utilise le radical du verbe conjugué au futur de l'indicatif que l'on complète par les terminaisons de l'imparfait.

==> N'oubliez pas de poser la question Qui-est-ce qui ? pour repérer le sujet à accorder.

- « Tu aimerais aller au cinéma ce soir ? »
- Si je pouvais, je jouerais plus souvent.
- Si vous aviez de l'argent,vous partiriez en voyage.
- Nous voudrions rentrer plus tôt.

Si vous avez un doute, remplacez le verbe douteux par le verbe vendre conjugué : "Elle se rendrait" peut se remplacer par "Elle se vendrait => ...ait

Un comprimé à prendre régulièrement...

Le PASSE SIMPLE

Le passé simple marque une action ancienne mais rapide, contrairement à l'imparfait qui s'utilise pour une action lente.
« J'allais (imparfait) à la piscine et je piquai (passé simple) une tête »
Conjugué au passé simple, un verbe conserve toujours le même radical (contrairement à d'autres temps) mais sa terminaison varie en fonction du sujet (autrement dit de la "personne").

TRAITEMENT D'URGENCE : Pensez à poser la question QUI EST-CE-QUI ?pour repérer le sujet et accorder le verbe à la bonne personne.

Les verbes se terminent de manière différente selon les groupes.
==> Les verbes du 1er groupe se terminent en : …ai, …as, …a, …âmes, …âtes, …èrent.
« Hier il tomba dans la cour. »
==> Les verbes du 2ème et 3ème groupe de terminent en : …is ou …us, …is ou …us, …it ou …ut, …îmes ou …ûmes, …îtes ou …ûtes, …irent ou …urent.
« Les élèves finirent instantanément leur chahut à l'arrivée du directeur »
Attention : le verbe « faire » du 3ème groupe : son radical s'est réduit à la seule lettre f : je fis, tu fis...
Quant au verbe « être », les terminaisons sont semblables au 2ème groupe : je fus, tu fus, il fut, nous fûmes, vous fûtes, ils furent.

Une cuillère de sirop ...

...d ou bien ...t, ...s

TRAITEMENT D'URGENCE :

Prolonger le mot par un autre mot de même radical et la solution sera évidente :
clos => close

Mais aussi :
gros => grosse
regard => regarder
mort => mortel…

Une cuillère de sirop à prendre régulièrement...

...le futur

« demain ». Ce temps indique ce qui va se passer.

TRAITEMENT D'URGENCE :
Très simple à conjuguer : il suffit souvent de mettre le verbe à l'infinitif et de rajouter les terminaisons : …ai, …as, …a, …ons, …ez, …ont
« marcher : je marcherai » (parfois le radical change, mais la terminaison reste commune : (verbe avoir : j'aurai…).
Évidemment, les verbes du 3ème groupe sont très capricieux:
« devenir » ==> je deviendrai, tu deviendras, il deviendra…
« aller » ===> je vais, tu vas, il va…

Une cuillère de sirop à prendre régulièrement...

Le présent de l'impératif

Le présent de l'impératif sert à exprimer un ordre ou un conseil. Le sujet n'est pas exprimé et le verbe se conjugue uniquement à 3 personnes.

TRAITEMENT D'URGENCE :
==> Les verbes du 1er groupe se terminent en : …e, …ons, …ez : "Mange !" (jamais de terminaison par "s"
==> Les verbes du 2ème et 3ème groupe se terminent en : …s,…ons,…ez : "Finis ton assiette !!!"
==> « Aller » se conjugue : Va ! Allons !

Quelque ou bien quelques?

Quelque (quelques) est un déterminant adjectif indéfini. Il s'accorde avec le nom qui le commande.
« Je te murmure ces quelques mots. »
Quelque est un adverbe, il est invariable. On peut le remplacer par « environ ».
« Il nous restait quelque deux cents mètres à parcourir » (environ deux cents mètres)

À prendre en perfusion permanente...

Problème d'accord !!!

ACCORDEZ ! ACCORDEZ !! ACCORDEZ !!!

EN PERFUSION :
Posez la question COMBIEN ?
Plusieurs enfants==> Combien d'enfants ? ? ? ==> Plusieurs ==> marque du pluriel : ==> enfants

Un petit comprimé...

Pluriel des mots en ...EUX !!!

TRAITEMENT D'URGENCE :
Les mots qui se terminent par « eu » prennent généralement un « x » au pluriel.
Attention !!! BLEU, EMEU, LIEU (le poisson),et PNEU prennent un « s » au pluriel.

Une perfusion permanente..

Remplacez le mot par "vendu" : c'est donc un participe passé qui se termine par "é" et qui s'accorde!

EN PERFUSION :
Vous avez oublié de poser la question Qui est "rejetée" ? Qui est "propulsée" ? Qui est "poussée" ?==> elle (la bouteille) ==> Féminin

Une perfusion permanente..

Remplacez le mot par "vendu" : c'est donc un participe passé qui se termine par "é" et qui s'accorde!

EN PERFUSION :
Vous avez oublié de poser la question Qui est "rejetée" ? Qui est "propulsée" ? ==> elle (la bouteille) ==> Féminin

Une perfusion permanente..

Remplacez le mot par "vendu" : c'est donc un participe passé qui se termine par "é" et qui s'accorde!

EN PERFUSION :
Vous avez oublié de poser la question "Qui est accompagée" ?==> la petite fille ==> Féminin

Une petite gélule piège..

"Mis", "Pris" respectent l'accord avec l'auxiliaire "avoir" mais, au singulier, ils prennent toujours un "S"

ORDONNANCE :
Mettez ces mots au féminin (mis =>mise, pris =>prise). Ces mots gardent le "s" au singulier.

Une petite gélule piège..

"elle le dégagea" ==> Deux fautes possibles : la terminaison en "gea" et le passé simple mal conjugué.

TRAITEMENT CONSEILLE:

1. Tous les verbes comme dégager se conjuguent au passé simple avec une terminaison en "ge..." :
" arranger, bouger, changer,charger, corriger, diriger, déménager, déranger, engager, envisager, interroger, manger, nager, partager, ranger, voyager".
2. Au passé simple, les verbes du 1er groupe se terminent en : …ai, …as, …a, …âmes, …âtes, …èrent.

En cachet, comprimé, pilule... mais ne plus l'oublier!!

« Malgré » est invariable et ne prend jamais de « s ».
« Malgré les échecs, il ne désespère pas. »

Très compliqué !!!

…er, …ait …ez ou-bien …é, ( …ée, …és, …ées) ?

REGLE DE BASE : Remplacez le verbe douteux par le verbe conjugué vendre et la solution sera immédiate :

vendre => …er. - infinitif (Deux verbes qui se suivent, le deuxième se met à l'infinitif (…er)

vendu =>… é (…ée,… és, …ées). - Participe passé : accordez (Qui ?, Combien ?)

vendait =>…ais, (ait, ...ions, ...iez, ...aient). Pour la terminaison de l'imparfait, posez la question (Qui-est-ce qui ? )

vendez => …ez . - Impératif

ICI, ALERTE PIEGE !!!

"Elle ne s'était pas donné tout ce mal..."

Dans le cas présent, l'accord n'est pas possible, il s'agit de la règle très compliquée de l'accord avec les verbes pronominaux réfléchis (le sujet fait l'action sur lui-même : Il se lave) ou réciproques (Ils se réconcilient) qui se conjuguent, au participe passé, essentiellement avec l’auxiliaire être.

On accorde comme avec « être » ? NON !!! un verbe pronominal réfléchi ou réciproque est assimilé à la règle du verbe avoir.
« Marie s’est blessée à la main » => Elle a blessé qui ? (souvenez-vous : le verbe est traité comme s'il était conjugué avec « avoir », donc la question se pose avec l'auxiliaire « avoir »), elle a blessé qui ? => « se » mis pour elle-même => COD placé avant = accord

« Ils se sont mariés » Ont marié qui ? =>« Ils » est placé avant => accord
Mathis et Arthur se sont vus à la fête. => Ont vu qui ? => « se » est placé avant => accord

Mais :
"Marie s'est blessé la main" = Elle a blessé quoi ?= la main : COD placé après, pas d’accord

"Elle ne s'était pas donné tout ce mal..." donné quoi? = tout ce mal. COD placé après, pas d’accord